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Qui sommes nous ?

Jérémy Cohen,

est un maçon spécialisé dans la réhabilitation de l’habitat ancien. En constatant que le domaine de la rénovation était pris dans une léthargie imposée par le diktat des industriels, il a très vite pris le contre pied et monté sa structure indépendante pour travailler avec des matériaux et des méthodes qui respectent le bâti ancien. Débutant dans la maçonnerie de pierre, puis la réalisation des enduits chaux et terre, Jérémy Cohen est devenu un des professionnels les plus avisés sur la restauration des bâtiments en pisé ( terre coffrée damée )  en Auvergne-Rhône-Alpes. Aujourd’hui, sa sensibilité à l’équilibre du bâtiment et à la santé de ses habitants, place son intervention au centre d’un projet de réhabilitation : stabilité du bâtiment, gestion de l’humidité dans des murs capillaires, méthodes d’isolation, exposition au rayonnement solaire, organisation bioclimatique de l’espace de vie, moyens de chauffage etc… Toutes ces caractéristiques qui rendent un espace agréable à vivre doivent être pensées à l’avance. Jérémy intervient aujourd’hui aussi bien en temps que conseiller technique sur des projets de réhabilitation, qu’intervenant sur le gros oeuvre et le second oeuvre.

Matière Première,

est un collectif d’artisans travaillant autour de l’éco-construction et la réhabilitation de l’habitat ancien, réunis en Avant-Pays-Savoyard sur la commune de Saint-Genix-sur-Guiers. Leurs force est d’avoir su mêler plusieurs savoirs-faire en une seule équipe : Conception architecturale, construction ossature bois – paille, charpente à l’ancienne, enduit intérieurs et de façade à la chaux.

Jérémy Cohen & Matière Première,

s’associent en septembre 2017 pour agrandir le collectif et amener la compétence gros-oeuvre dans l’équipe. Les membres oeuvrent tantôt sur des projets individuels propres à leurs spécialités, et tantôt sur des projets communs. Leurs but reste simple : livrer des projets de qualité architecturale et environnementale de haut niveau.

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Rénover autrement

La grande majorité des travaux de rénovations sont réalisés avec des techniques et matériaux inadaptés aux bati ancien. Le discours que de la majorité des revendeurs de matériaux est bien souvent celui dicté par les lobbies industriels qui ne ce soucient que d’une chose : vendre du produit transformé à forte valeur ajouté, qui ne nécessite que peu de connaissances pour leur mise en œuvre, afin de rémunerer leurs actionnaires au détriment des savoirs faire. La plupart de ces produits on une empreinte écologique lourde à cause de l’énergie nécessaire à leur fabrication et à la gestion complexe de leur fin de vie.

L’approche proposée ici est bien différente : Tout d’abord identifier le batiment, ses matériaux, son implantation et son histoire. Avant d’entammer des travaux de décoration il faut évaluer si dans l’état actuel du bâtiment il vous sera possible d’avoir une atomsphère agréable à vivre à l’intérieur : humidité, polluants éventuels, état de la structure et étanchéité à l’air. A partir de ce diagnostic des travaux d’assainissement sont peut être à prévoir. Des opérations souvent à tors ignorées et cachées derrière des doublages et peintures flambant neuves. Ces premières opérations effectuées, viens le moment de déterminer vos attentes en terme de confort intérieur, d’esthétique, le tout dans un contexte global qui doit prendre en compte la façon dont vous occupez les lieux, dont vous chauffer l’habitation, l’exposition au soleil et aux vents dominants etc…

Dans ce cas on ne parle pas de « rénovation » mais de « restauration« , plutôt que de vouloir faire du neuf avec du vieux, la préoccupation principale est de restaurer l’équilibre de l’habitat et de respecter son histoire tout en prenant en compte les attentes en terme d’espace, de confort thermique, de luminosité et d’esthétique.

Jérémy Cohen, est aujourd’hui une référence en matière de restauration du petit patrimoine à destination des particuliers. Spécialistes des travaux d’assainissement du bâti ancien, et des enduits naturels, il est aujourd’hui appelé sur de nombreux cas  d’habitation présentant des déséquilibres où le bien être et le respect du patrimoine sont au centre des attentes du client.

Bien que le travail dans le respect de la logique du bâti ancien et plus simplement des règles de l’art puisse sembler être une évidence, Jérémy Cohen reste un marginal dans le monde de la maçonnerie et de la façade, et il s’emploie à travailler exclusivement avec les artisans qui partagent ses méthodes.

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Ouvertures respectueuses du bâti ancien

Une ouverture mal conçue est souvent le début d’un déséquilibre pour votre bâtisse. Entre en jeu les matériaux utilisés, les proportions de l’ouverture et sa disposition. Jérémy Cohen s’emploi à réaliser des ouvertures de taille raisonnées hors des zones de faiblesse du bâtiment avec des matériaux compatibles : l’utilisation abusive du béton ferraillé dans des maçonneries « vivantes », qui travaillent, bougent avec le temps contraint les murs à se fendre, réduisant la solidité de l’ouvrage et son étanchéité à l’air. Les matériaux utilisés traditionnellement depuis des siècles sont plus adaptés, car en plus de ne pas dénaturer une façade ils « travaillent » avec le mur : La pierre de taille, la brique de terre cuite, le bois : en linteau ou en cadre complet.

Jambage pierre

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Traitement des pathologies structurelles du gros œuvre

Il arrive que la structure même des bâtiments soient en déséquilibre suite à une pathologie non traité ( excès d’humidité causé par des enduits ou dalle non perméable à la vapeur d’eau) ou à des transformation du gros œuvre mal conçues ( ouvertures surdimensionnées ou trop près des zones sensibles du bâtiment). Jérémy Cohen propose ses services afin de rééquilibrer les bâtiments atteints, par des opérations de stabilisation : reprises en sous œuvre de fondations et soubassement, agrafes, système de tirants par muraillère, jambes de force etc…

Agraphe mur

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Protection de l’habitat en pierre et en pisé

Nos vieux murs, qu’ils soient en pierre ou en terre ( pisé ) nécessite un soin tout particulier. Qui n’a jamais vu un mur en pierre écroulé sur le bord d’un chemin ou un mur en pisé complètement creusé le long d’un trottoir ? Peut être n’y avez vous jamais fait attention avant de vous sentir concerné mais le bâti ancien est fragile. Les maison en pierre et en pisé vont elles toute s’écrouler pour autant ? Non évidemment, mais à condition d’en prendre soin. Si les maisons anciennes se dégrade ou s’écroulent, c’est uniquement parce qu’elles sont mal traitées : enduits étanches sur les murs, doublages placo ( caches misère ), aménagements en béton ( dalles au sol, plancher ) alourdissant la structure, isolation non respirante ( polystyrène ), trottoirs en bitume, terrasse en béton. Une maison ancienne n’est pas faite pour recevoir tous les aménagement et les techniques modernes. Faut il vivre comme on le faisait il y a 1 siècles et demi, en s’éclairant à la bougie ? Non évidemment, mais il faut s’inspirer des modes de vie des ancien, qui bien avant l’ère de l’écologie, se souciaient de le sobriété énergétique, faute de moyens.

Mais alors, comment faire pour que ma maison ancienne soit agréable a vivre, tout en restant solide pour les siècles à venir ?  Réduire l’humidité d’une habitation, augmenter la respirabilité des murs, réduire les déperditions de chaleurs ou accumuler celle-ci dans des murs masses, mettre en valeur la pierre, ou la protéger quand celle-ci est fragile ou exposée aux intempéries sont autant d’exemples faisant appel au bon sens plutôt qu’à un nouveau produit miracle de chez Saint-Gobain.

L’équilibre hygrométrique s’obtient principalement par la purge des revêtements étanche appliqués contre les murs et en périphéries de ceux-ci. Problème, ces matériaux en place ont souvent causé des dégâts aux bâtiments et c’est maintenant que nous en payons les conséquences.

Dans le cas de la pierre le ciment à un effet fongicide, la pierre se désagrège car l’humidité emprisonnée derrière les enduit ciment l’imbibe et dans les période de grand froid la pierre ne résiste pas à la pression de cette eau devenant glace. Nous nous efforçons de purger tout le ciment en place, des enduits jusqu’au creux des joints pour permettre à l’humidité de retrouver son chemin vers l’extérieur. Il nous arrive fréquemment de devoir reprendre des éléments de maçonnerie en pierre, trous à boucher, pans de mur écroulés, consolidation par coulinage etc…

Dans le cas du pisé les dégâts liés à l’humidité sont bien plus important, de la dégradation de surface à celle impliquant l’intégralité du mur, les opérations sont vastes tout comme l’écart de prix entre une opération simple et une reprise en sous-oeuvre, c’est pour cela qu’il faut faire surveiller l’état de son mur en pisé avant que les pathologies aient atteins un stade avancé synonyme d’opérations lourdes.

Liens auto diagnostic

 

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Enduits intérieurs et de façade

Avant toute chose je tiens à faire voler une idée reçue qui est :

 » Sur une maison en pierre il faut faire apparaitre la pierre « .

C’est FAUX ! Au risque d’en chagriner quelques uns, un mur en pierre, aussi beau soit il lorsqu’il est mis à nu, n’est pas fait pour rester sans protection, surtout en Rhône-Alpes. A ce titre, je ne pratique pas de joints de pierres en extérieur, sauf sur du galet ou de la pierre dure comme le granit. Je vous voit déjà vous emporter ;  » Comment ? Que raconte t’il ce saugrenu ? Quelle hérésie, cacher une si jolie pierre ? « . Explications :

Sur une façade extérieure, l’eau de pluie s’immisce dans toutes les irrégularités de la pierre, pénètre dans les joints, lentement elle va lessiver la pierre, dégrader les joints, maintenir le mur dans un état humide. Comme si cela ne suffisait pas, en hiver, les températures négatives vont transformer l’eau présente dans la pierre en glace, c’est l’effet du gel, cela se traduit par un éclatement de la pierre, soit en surface, soit en profondeur. Votre mur se dégrade de façon irréversible.

La plupart des maisons qui ont des pierres apparentes étaient auparavant enduites, la pierre apparente était comme le parpaing de ciment actuel, tabou, signe que l’on à pas les moyens de se payer un crépis. Même les abris aux milieux des champs étaient enduit ! C’est une mode plutôt récente, celle qui a suivie les peinture rose et verte directement sur la pierre, qui nous vaut les façades en pierres apparentes. Cherchez bien les vieilles maisons avec leur enduit d’origine couleur sable, complètement délavés, et regardez sous la toiture, vous apercevrez peut être les bandeaux en badigeons qui décoraient la façade!

2eme idée reçue :  » Un mur en pierre ou en pisé peut se recouvrir d’un crépi standard comme une maison moderne « . NON ! C’est encore FAUX ! Un vieux mur à besoin de RESPIRER, cette notion est fondamentale. Le seul produit révolutionnaire qui permette de protéger un mur de la pluie tout en le laissant respirer est… attention accrochez vous bien : la chaux ! ( découverte il y a 3000 ans ). Il existe des produits tout prêt de Parex-Lanko ou Weber pour ne pas les citer. Mais que mettent ils dans ces sacs vendu à un prix exorbitant ? De la chaux me dit on, en quelle quantité ? On ne sait pas. Avec quels adjuvants ? On ne sait pas non plus. Parfois je vois des façadiers projeter des épaisseurs démentes ( 5 à 10cm ! ) de ces produits sur des murs en pisé, ce qui aura pour effet je le sais bien de se décoller dans 6 mois. La chaux seule ne tiendrait pas sur des couches aussi épaisse, c’est la présence de résine ou de ciment qui fait tenir ces enduits.

La seule valeur sure est de formuler soit même ses enduits : du sable ( de préférence local ), de la chaux, et des adjuvant naturel si besoin ( argile, savon, methyl de cellulose, pouzzolane… ). C’est pour moi le gage du savoir faire qui ne se retrouve pas chez les façades traditionnels, qui sont devenu de simples applicateurs d’une solution toute prête. L’application peu être manuelle ou mécanique, jamais sur des couches excédant 2cm.

Et qu’en est il des vieux enduits ciment que l’on voit encore sur nos façade ? Le ciment est un matériaux qui ne laisse pas migrer la vapeur d’eau, en conséquence il maintient le mur dans un état humide. S’en ressent une gêne pour les habitants, et une dégradation encore plus fulgurante du mur que si il avait été laissé à nu. Vous l’aurez compris, le ciment n’est pas l’ami des murs en pierres, et encore moins du pisé. Sachant qu’il est présent dans la plupart des produits à façade, vous comprenez le non-sens de faire un ravalement avec ces produits.

Comment se passe un ravalement de façade fait dans les règles de l’art alors ? 

Dans un premier temps tout enduit étanche doit être dégagé jusqu’a dans les joints, ensuite on réalise une première couche que l’on appelle le renformis, qui vient combler les joints des pierres et recouvrir en partie celle-ci. Ensuite est réalisé un corps d’enduit qui vient dresser le support et protéger le mur, et enfin une finition qui est une couche mince dont le but est de donner un aspect soigné à la façade. Plus l’aspect sera lisse et serré, plus la pluie aura du mal a pénétrer dans le mur. Pour une efficacité parfaite et une meilleure évacuation de l’humidité on réalise souvent en finition un badigeon à la chaux, qui peut être coloré et qui protégera l’enduit de toute usure pendant 15 à 25 ans.

La raison pour laquelle les idées reçue citées plus haut persistent c’est qu’aujourd’hui personne n’a jamais vu le rendu d’un enduit à la chaux ( bon j’exagère, une minorité d’entre vous ). Les qualités esthétiques de la chaux, associé au savoir faire d’un bon artisan valorise énormément une façade, et ne vous feront pas regretter d’avoir opté pour cette solution, bien plus saine et durable.

Pour l’intérieur on est plus libre : un support en pierre ou en pisé ouvre la voie des enduits chaux ou terre en intérieur, qui peuvent aller à des niveaux de finition extrêmement minutieux : enduits taloché fin, lissés à la truelle, badigeons, patines, stucs, fresques. La chaux, au passage, est antibactérienne et contribue donc à assainir l’air. Il est également possible de laisser la pierre apparente en pratiquant des joints à la chaux soignés. Généralement les joints et les enduits se complètent bien en intérieur et permettent de se valoriser mutuellement. Enfin sur des murs bâti à la terre ( mais pas forcément ) l’enduit terre est le compagnon idéal : réparable à volonté, s’associant parfaitement avec le mobilier moderne, régulateur d’humidité, accumulateur de chaleur l’hiver et de fraicheur l’été, il est de plus en plus utilisé avec ou sans fibre pour ces qualités.

J’interviens dans un rayon de 40km autour de Lyon, si tout de fois vous vous trouvez dans la Loire, ou le sud Isère je peux vous donner quelques bonne adresses ( par mail ).