Corps d’enduit à la chaux ( la suite )
L’automne dernier j’avais commencé un enduit sur un mur de clôture classique, en moellons. La seconde partie du mur ayant été dégagée d’un vieux cabanon, j’ai pu entreprendre la suite. Avant le corps d’enduit ( mortier bâtard ), un classique gobetis au ciment. Je pense que la prochaine fois je réaliserai le gobetis au bâtard ( ciment – chaux ) pour faire un corps d’enduit uniquement à la chaux.
Au cours de ce corps d’enduit j’ai pu procéder à quelques essais, comme une finition directe à la truelle que je trouve d’un bel effet, peu être à renforcer par une patine. Par soucis d’approvisionnement mon client m’a fourni deux sables différents, un de rivière assez terne avec lequel j’ai fait les 2/3 du mur, et un sable de carrière plus coloré. Etant donné qu’il ne s’agit la que d’une couche de dressage, la différence de couleur n’est pas importante, l’enduit de finition s’apposera par dessus. En revanche ces deux sables ne se travaillent pas de la même manière. Un sable de carrière étant plus riche en fines, le dosage en chaux devra être moindre. Et oui attention donc, sur les premiers mètres je n’ai pas changé mon dosage, résultat : faillençage de l’enduit qui était trop gras. A l’application cela se remarque, l’enduit est trop crémeux, et à tendance à tout éclabousser. La encore ce n’était pas grave pour une couche de dressage, mais en finition ça ne pardonne pas. Pour préparer l’accroche de l’enduit de finition j’ai gratté l’enduit, avec une taloche a pointe, une brosse dure, ou le tranchant de la truelle. La suite pour bientôt !